All the invisible children consiste en sept courts métrages mis en scène par différents réalisateurs. Le thème dans chacun de ces films est le sort des enfants suite à la pauvreté, la guerre (civile) et l’oppression. Bien que chaque réalisateur raconte son propre récit spécifique, la combinaison des récits dépasse le caractère local et forme un plaidoyer universel pour les droits de l’enfant. All the invisible children a eu un grand succès au 62e festival de film de Venise et a gagné le prestigieux Roberto Rossellini Award 2005.
Dans TANZA, le réalisateur Mehdi Charef raconte le récit d’un petit groupe de combattants de la liberté en Afrique. Tanza, douze ans et sans famille parce qu’ils ont été massacrés, reçoit l’ordre de faire exploser une bombe dans un village ennemi. Mais Tanza ne sait pas qu’il doit le faire dans une école, entre des enfants qui ont le même âge que lui.
Dans BLUE GYPSY, réalisé par Emir Kusturica, l’avenir du jeune Uroš est peu souriant. Bien qu’il ait terminé son dernier jour dans le centre de rééducation, l’avenir dans le monde extérieur est tout sauf tentant : la pauvreté et l’oppression règnent. Quand son père tyrannique vient le chercher, Uroš fait un choix inattendu.
Spike Lee raconte le récit de Blanca, une fille afro-américaine, dans JESUS CHILDREN OF AMERICA. De prime abord, elle est une adolescente tout à fait normale, qui vit à Brooklyn. Elle ne sait pas que ses parents sont infectés par le VIH et qu’elle est née comme bébe du SIDA. Après un incident à l’école, elle apprend cette vérité terrible et le récit tourne au drame.
BILU & JOAO, réalisé par Katia Lund, porte sur la vie dure de deux fugueurs à São Paulo. Ils essayent de maintenir la tête hors de l’eau en vendant des déchets.
Dans JONATHAN, les réalisateurs Jordan Scott et Ridley Scott racontent le récit du photographe de guerre irlandais Jonathan. Il est désillusionné de la vie suite à son passé de travail traumatique. Dans une hallucination, il se voit comme enfant parmi ses amis et il essaye de se réconcilier acec ses anciens rêves et espérances de la vie.
Dans CIRO, réalisé par Stefano Veneruso, nous suivons les soucis quotidiens des enfants de la rue Ciro et Bertucciello. A cause de la pauvreté, ils retombent dans la petite délinquance et ils tombent aux mains de la maffia napolitaine. Vont-ils réussir à s’en libérer?
Le réalisateur John Woo met les vies de deux filles chinoises l’une vis-à-vis de l’autre dans SONG SONG & LITTLE CAT. Elles semblent complètement différentes. L’une est riche, l’autre est pauvre, mais toutes les deux sont terriblement seules. Dans ce récit de clôture, au sujet de l’espoir, les deux enfants trouvent de la consolation l’une auprès de l’autre.